Panama fut la première ville européenne fondée dans le Pacifique,
par Pedro Davila en 1519.
Tout l’or Pérouvien transitait par ici, continuait ensuite par
terre jusqu’à Portobelo où Nombre de Dios et suivait sa route pour l’Espagne.
En 1671, le pirate Henri Morgan attaqua la ville avec 1200 hommes
et la réduisit en ruines.
En 1673, la nouvelle ville de Panama fut inaugurée. C’est l’actuel
Casco Antiguo, le quartier ancien de Panama City. Cette nouvelle Panama fut
fondée par Fernandez de Córdoba y Mendoza. Le Casco Antiguo est une attraction
touristique, avc boutiques, restaurants et de nombreuses rénovations
d’immeubles. Nous nous y promenons avec plaisir.
Aujourd’hui Panama est la ville la plus développée en Amérique
centrale et joue un rôle primordial dans le monde des affaires et des
armateurs. Sa partie moderne comprend des gratte-ciels de 100 étages.
Plusieurs marinas sont présentes. Le Balboa Yacht Club offre des
bouées très sécurisées qui permettent de laisser le bateau lors de nos
excursions à terre. Flamenco Marina et la Playita sont de vraies marinas, mais
ont des prix prohibitifs. De plus, il est possible de mouiller à la Playita et
à las Brisas, deux zones d’ancrage que l’on peut choisir en fonction de la
direction du vent.
Flamenco Marina |
Con nuestra amiga Vicky en Flamenco Marina |
La Playita de Amador |
Plusieurs musées valent le détour. Celui sur le canal de Panama
dans le Casco Antiguo, le centre d’interprétation de Miraflores, le musée de la
biodiversité sont les plus connus, mais il y en a des autres.
Lors de la création de l’isthme, les courants marins ont beaucoup changé.
El Casco viejo
El mercado de Mariscos
Nous profitons de l’offre et visitons quelques centres commerciaux,
notamment Albrook et Multiplaza Pacific Mall. Rien à envier aux grandes
surfaces états-uniennes ! Nous complétons l’avitaillement, les produits
sont excellents et à un prix intéressant. El Rey et Super99 sont deux
excellentes chaînes.
Et voilà que les surprises commencent. Une fois le dinghy et son
moteur à l’eau, nous constatons que le HB ne marche pas. Impossible de le
démarrer, le lanceur est bloqué. Le sondeur est aussi en panne. Ce n’est pas la
première fois, mais en général en rallumant le lecteur de carte cela
fonctionne. Ici, non. Cerise sur le
gâteau, la lumière de mouillage ne marche plus…
Heureusement qu’un beau poisson vient nous consoler. En pêchant sur
le fond, Maria remonte un gros pagre qui finit immédiatement sur notre nouveau
barbecue !
Nous décidons donc de rentrer sur Panama City, nous avons besoin
d’aide technique.
Nous ancrons à la Playita, une amie de Maria dont le mari s’occupe
de la marina de Flamenco nous indique quelques bonnes adresses pour les
réparations. Nous sélectionnons Equipsa, qui règle nos problèmes avec
compétence. Tous les maux venaient du milieu salin, vraiment hostile.
Nous profitons de cette escale forcée pour visiter Panama et
échanger avec des voiliers amis, Lalamanzi (Rob et Muzzy), Seeyousoon (Michel
et Nicole), Zigzig (Yves et Dominique).
Willy heureux va chercher le moteur hors bord |
2018.03.17 Las Perlas
Nous avons décidé de visiter
l'archipel de Las Perlas parce que nous ne pouvons pas aller plus loin dans les
travaux sur PITU. Nous devons attendre les feux de navigation et de mouillage
qui vont arriver des USA. Le frère de Maria, German, nous aide avec tout cela à
Miami.
Au Panama, les réparations
techniques sont très frustrantes,
l'entreprise et les techniciens ne s'engagent
pas en général avec des délais précis pour l'exécution des travaux. Les pièces
détachées et les articles marins sont peu présents au Panama, 90 % des pièces doit
être demandé aux États-Unis. (Le service DHL ou FedEx, heureusement, est
rapide).
Les îles de la Perlas ne sont
pas très visitées par les plaisanciers qui se précipitent vers les Galapagos.
Ces îles ont reçu leur nom des Espagnols lors de la « conquête ». De nombreuses
perles étaient produites dans cette région. La perle Pérégrina de 31 carats de
la reine Maria Tudor est venue de ces îles. Aujourd'hui, il n’y a plus de
production.
Dans cet archipel il n'y a pas
de coraux, mais des roches et il faut être très prudent avec les marées qui
peuvent aller jusqu'à plus de 4,5 mètres.
Pacheca
Pacheca
Nous
repassons devant Pacheca, que nous avions appréciée lors de notre premier
voyage vers las Perlas. Il est difficile d’y ancrer, mais le spectacle des
milliers d’oiseaux qui y habitent nous fascine.
Contadora 8°37.481N 79°01.845W
Nous mouillons à nouveau en
face de la Playa El Cacique, Le matin, nous observons ds milliers de poissons
dans cette petite baie et des centaines de pélicans, frégates et sternes qui
pêchent ... un spectacle de toute beauté !
Nous retrouvons nos amis belges
Yves et Dominique de ZigZig, un Super Maramu comme le nôtre. Nous les avions
connus à Santa Marta. Nous sommes accueillis le lendemain avec un délicieux
déjeuner préparé par Dominique. Un régal !
Contadora
est l'île la plus développée de l'archipel et est la destination de vacances de
nombreux panaméens. Elle dispose d'un aéroport, d’une usine de dessalinisation,
d’une usine de production d’électricité. De belles maisons et de nombreux hôtels
se trouvent sur l'île.
14 milles nautiques séparent
Contadora de cette île. Nous entrons
dans un autre monde. PITU et ZigZig sont seuls au mouillage.
Le paysage change avec la
marée, sans plage ... avec une plage ... avec des rochers .... Pas de rochers
... Le paysage mouvant façonné par le marnage est spectaculaire.
Nous faisons un tour en dinghy dans
le dédale de ces îles, nous observons un grand nombre d'oiseaux, mais pas de
crocodiles. Les eaux sont bien chargées en matières organiques, les méduses sont
abondantes, nous ne nous baignons pas.
2018.03.22 Viveros 8°26.734N 79°01.670W
Nous ancrons devant une belle
plage qui disparaît lorsque la marée monte. Une entreprise veut développer
Viveros et en faire quelque chose comme Contadora… pour l’instant le littoral
est encore magnifique.
Première avancée technologique,
une antenne de communication radio a été installée, ce qui permet d'obtenir le
G3 avec Movistar.
Dans l'après-midi, un bateau
avec 7 soldats approche PITU pour demander des informations. Ils veulent savoir
si nous avions vu un hors-bord blanc (peut-être un trafic de drogue). Ils ont
débarqué sur l'île comme lors d’un petit débarquement en Normandie ... En
partant ils nous laissent un numéro de téléphone au cas où nous ayions quelque
chose d'étrange à signaler.
Deux heures plus tard, un
bateau blanc avec trois hommes et deux chiens accoste PITU. Un gars demande de
l’eau, part sans remercier. Ce ne sont pas des pêcheurs. Que veulent
-ils ? Ils regardent en détail le voilier, sont-ils juste curieux ou préparent-ils
un coup ? Un sentiment d'insécurité
s’installe. Nous nous concertons avec ZigZig et décidons de rester sur nos
gardes. Willy prépare son matériel de protection
: haut-parleur, lance-fusées, sirène, etc ... (Nous n'avons pas d'armes à bord)
Mesure supplémentaire, Maria
appelle l'armée, l’officier pense qu’il n'y a pas de risques avec ce bateau, il
s’agit probablement de garçons curieux.
Nous avons bien dormi, rien ne
s'est passé de la nuit ... mais le lendemain nous avons décidé de retourner à
Contadora.
2018.03.23 Contadora 8°37.331N 79°02.123W
Nous prenons une bouée devant
les hôtels. Nous avons une bonne
connexion internet. Pour le moment les propriétaires des maisons et des
mouillages ne sont pas encore arrivés et nous pensons qu'ils viendront la
semaine prochaine car ce sont les vacances de Pâques.
2018.03.24 Nous partons vers Panama (La Playita)
Nos objetifs principaux: reparer la lumiere du mat, finir de bien instaler le trasseur de cartes Axiom de Raymarine et obtenir avec notre agent Erick Galvez le Zarpe pour partir vers les Galapagos.
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